Les modes de vie et les consommations changent avec les contraintes et les mesures restrictives imposées face à la crise sanitaire mondiale. Ces changements impactent sur le comportement des investisseurs, et beaucoup font profil bas, préférant laisser passer les périodes les plus critiques.
Or, la sortie de cette crise dans les prochains mois est improbable, et faire fructifier son argent à travers un placement sûr et à rendement satisfaisant se révèle judicieux. L’immobilier locatif répond à ces exigences.
L’immobilier résidentiel
L’immobilier résidentiel est plus résilient que le bien à usage professionnel tout au long de cette crise provoquée par la pandémie Covid-19. Citons les logements modulables, de luxe et les résidences avec services, en particulier ceux pour les seniors et pour les étudiants.
Les logements modulables
Le télétravail se démocratise et beaucoup sont à la recherche d’un logement répondant à certaines particularités. Par exemple, des appartements plus grands pouvant accueillir un espace de bureau confortable afin de favoriser la productivité. Le confinement obligeant les familles à rester chez elles, de nouveaux besoins se font aussi ressentir, comme la possibilité d’aménager des espaces dédiés au sport, avec l’installation de nouveaux matériels et des aires de jeux. Des appartements permettant d’agencer des lieux de vie plus accueillants sont également privilégiés.
L’immobilier de luxe
Ce type de logement haut de gamme se distingue par son emplacement et son environnement. Il dispose généralement d’un espace vert intégré permettant aux locataires de se « déconfiner » tout en restant chez eux. C’est le cas pour les appartements standing qui jouissent d’une situation de premier ordre, d’un jardin de toiture aménagé ou encore d’une terrasse spacieuse. Idem pour les maisons de charme et de caractère.
Quoi qu’il en soit, n’oublions pas que les revenus des locataires ont baissé dans l’ensemble, avec la perte d’emploi lié au chômage économique pour certains. Ainsi, ce ne sont pas tous les ménages qui pourront loger dans ce type de logement. Cependant, les vacances locatives seront moindres.
Les résidences avec services
Les résidences avec services sont des biens loués meublés et parfaitement équipés, qui sont gérés par des professionnels. Elles sont reconnues pour leur rendement élevé. La demande en logement dans les résidences seniors est le plus élevée et ce, que ce soit en temps de crise ou en période prospère. Les résidences étudiantes sont aussi en forte demande. Notons que l’investisseur n’aura aucune contrainte locative à supporter puisque les gestionnaires s’en chargent.
Les résidences secondaires
Ceux qui ont les moyens d’acquérir une résidence secondaire en périphérie y passent leur confinement en famille. De plus, le télétravail ayant été adopté, certains locataires ont préféré résilier le bail locatif de leur appartement en centre-ville afin de s’établir dans une résidence à loyers plus abordable, dans les villes moins tendues.
L’immobilier professionnel
L’immobilier professionnel est plus fragilisé certes, mais certains secteurs d’activité épargnés par les retombées néfastes de la pandémie ont permis aux locataires de maintenir leur activité et de continuer à verser les loyers. L’immobilier de santé et d’éducation en fait partie ; ce sont d’ailleurs des actifs à typologie exceptionnelle, ne présentant pas les mêmes caractéristiques que les immeubles standards. Même cas pour l’immobilier dédié au commerce essentiel et à la logistique.
Le confinement entraîne par ailleurs la fermeture de bon nombre d’entreprises qui voient leur chiffre d’affaires baisser et par conséquent, leur solvabilité faiblir. La demande est aussi en régression pour les immeubles hôteliers et pour les murs de commerces. Face à la montée en puissance du télétravail, les immeubles de bureaux se vident, eux aussi. Pourtant, la plupart des propriétaires et des locataires ont su réagir face à cette nouvelle donne en enclenchant des réaménagements en adéquation avec les nouveaux besoins.